Patent Absurdity/Français (French)
[0:02 - 0:06] [Washington D.C., le 9 novembre 2009]
[0:09- 0:15] [Ces gens font la queue pour entendre les arguments à l'oral dans la première affaire concernant les brevets logiciels portée devant la Cour suprême des États-Unis depuis environ 30 ans.]
[0:14 - 0:16] (Voix non-identifiée ?) : Messieurs, voulez-vous dire qui vous êtes et épeler vos noms ?
[0:15 - 0:17] (Voix non-identifiée ?): vos noms, vos titres et toute chose bonne à dire (?) ?
[0:17 - 0:21] Bilski : Je suis Bernie Bilski, B I L S K I
[0:23 - 0:30] Warsaw : Rand, R A N D, Warsaw, W A R S A W
[0:31 - 0:32] (Voix non-identifiée ?) Pourriez-vous nous résumer ce que vous avez inventé ?
[0:33 - 0:58] Rand : L'invention est une facture énergétique garantie,
[0:36 - 0:38] qui est comme une facture budgétée sans réajustement (?),
[0:39 - 0:42] et c'est une méthode pour couvrir les deux parties dans la transaction.
[0:43 - 0:45] Ainsi, derrière le fait de donner aux consommateurs d'énergie
[0:46 - 0:49] une facture énergétique garantie, il y a toutes sortes de mécanismes,
[0:50 - 0:52] et les mécanismes impliquent des transactions financières
[0:53 - 0:56] entre la consommation d'énergie ou tout consommateur d'énergie
[0:57 - 0:58] et les producteurs d'énergie.
[0:59 - 1:03] [Ces types espèrent obtenir un brevet sur une méthode d'affaires de couverture des risques.]
[1:03 - 1:07] Rand : Et voilà en résumé ce qu'est l'invention. C'est une méthode pour générer des factures garanties pour les consommateurs et aussi pour protéger les revenus des entreprises d'énergie.
[1:13 - 1:16] [Le résultat de cette affaires aura de profondes répercussions pour le logiciel.]
[1:17 - 1:19] Dan Ravicher (Public Patent Foundation) : L'affaire Bilski elle-même est que, quelqu'un a demandé un brevet
[1:20 - 1:24] sur une méthdoe d'affaires ou un logiciel et le 'office des brevets a rejeté cette demande.
[1:25 - 1:27] Et maintenant cette personne poursuit l'office des brevets, en disant :
[1:28 - 1:29] « Vous devez m'accorder ce brevet. »
[1:30 - 1:33] Cette affaire parle de ce que cela signifie d'être un « procédé » brevetable.
[1:34 - 1:37] Et ainsi, puisque les brevets logiciels font partie de cette catégorie de procédés –
[1:38 - 1:40] parce qu'il ne sont pas une machine ou une composition de la matière,
[1:41 - 1:43] qui font partie des autres catégories de choses brevetables —
[1:44 - 1:46] cette affaire va définir ce que cela signifie d'être un procédé brevetable.
[1:47 - 1:53] [L'absurdité des brevets – comment les brevets logiciels ont cassé le système…]
[1:52 - 1:54] (unidentified voice?): What about Justice Roberts? He said, you know, basically your patent involves [1:55 - 1:57] people picking up the phone and calling other people.
[1:57 - 1:58] J. Michael Jakes (Attorney for Bilski): It could be reduced to that level
[1:59 - 2:00] as to certain acts that are performed,
[2:01 - 2:02] but it's much more than that.
[2:03 - 2:05] It has to do with selling a commodity at a fixed price to one party,
[2:06 - 2:09] selling to a different party at a different fixed price,
[2:10 - 2:11] identifying counter-risk positions.
[2:12 - 2:13] When you look at claim four in the patent --
[2:14 - 2:17] we have a thing called claims which describe really what the invention is --
[2:18 - 2:19] there's a long mathematical formula in there --
[2:20 - 2:23] that didn't exist in nature or anywhere in the literature -
[2:24 - 2:28] that these very inventive folks came up with.
[2:28 - 2:29 Ben Klemens - author, 'Math You Can't Use': Once upon a time, math was not patentable, and now it is.
[2:30 - 2:32] And we can have someone like Bilski coming in and saying:
[2:33 - 2:36] "Yes, you know, I worked hard on this mathematical equation
[2:37 - 2:41] and therefore I should have a patent on this information processing method here."
[2:42 - 2:45] (unidentified voice?): You mentioned in your claim that there is a very long calculation showing that